La Résidence d'artistes
Chaque année, Les Ateliers de La Madeleine invitent des artistes en résidence de création pour développer un projet mêlant art et artisanat d’art ancré sur le territoire arlésien et provençal. La résidence s'ouvre sur une exposition de restitution pour partager avec les professionnels comme le grand public les œuvres nées de la rencontre entre les artistes et le territoire.
Les Ateliers de La Madeleine accueillent également ponctuellement une ou un artiste sur un projet spécifique comme ce fut le cas en 2025 avec l’oeuvre Sentiment océanique créée par Côme Di Meglio dans le cadre du séjour Mondes Contemplatifs organisé à La Madeleine Arles.
En parallèle, Les Ateliers de La Madeleine collaborent avec d’autres structures culturelles pour accueillir leurs artistes en résidence. C’est ainsi qu’en 2025 par exemple Les Ateliers de La Madeleine accueillent Marie Capesius, lauréate du Luxembourg Photography Award Mentorship par l’association Lët'z Arles, les scénaristes d'animation résidents de Do Not Disturb ou encore les artistes de jeu vidéo expérimental de la résidence organisée par Octobre Numérique.
Depuis 2023, Les Ateliers de La Madeleine produisent également le podcast Le.s Sensible.s - art et mondes sensibles, conçu et animé par Eugénie Lefebvre. Le podcast propose une exploration approfondie du dialogue entre l’art, les artistes et ces mondes sensibles où se croisent l’être, le vivant, le lien, le soin, la terre, le spirituel et l’univers.
Une série de podcasts disponible sur toutes les plateformes d’écoute (Google Podcast, Apple Podcast,
Spotify, Deezer, etc.)
Association Loi 1901 fondée en 2022 par Eugénie Lefebvre et Ludovic Labayrade, Les Ateliers de La Madeleine sont soutenus notamment par la DRAC PACA et la ville d’Arles.

Juillet 2025
Exposition de restitution de résidence de Marion Flament à La Madeleine Arles


"TEGERE"

Janvier-Avril 2025
Résidence de création Art & Artisanat d'Art ancrée dans le territoire arlésien et provençal
Les Ateliers de La Madeleine se réjouissent d’accueillir en résidence :
Marion Flament







Marion Flament est née en 1989 à Reims et travaille aujourd’hui à Paris.
Après un premier diplôme à l’École Boulle elle obtient son master de l’EnsAD de Paris avec les félicitations du jury en 2014. Elle bénéficie d’un échange à l’EAV Parque Lage de Rio de Janeiro en
2012 et poursuit ses recherches lors d’un post diplôme en lumière interactive à l’EnsAD-LAB jusqu’en 2017. Des études mêlant art et scénographie qui continuent aujourd’hui à orienter ses productions.
Marion Flament a récemment été lauréate de l’aide individuelle à la recherche et à la création de la
région Grand Est, du prix Don papa art programde l’académie des savoir-faire d’Hermès sur le verre,
des résidences de la Junqueira à Lisbonne, Hors-Pistes à Singapour, du Bel ordinaire à Pau, des ateliers de Paris, de la Villa Belleville et de la Casa de Velazquez à Madrid.
Le travail de Marion Flament se construit autour de l’âme des lieux, des matériaux et de la lumière
les constituant pour se traduire à l’échelle de l’installation et de la sculpture. Elle cherche à produire
des fictions présentant une réalité distendue en s’inspirant de changements soudains et infimes
de la perception visuelle donnant au temps une qualité dramatique. Elle organise des points de
conjonction en passant souvent par l’exposition d’un moment clef pour traduire un arrêt sur image.
C’est un moyen de révéler l’étrangeté du temps transformé : zoomer dans le décor qui construit nos
vies quotidiennes. C’est pour cela qu’elle fait souvent appel aux trompes l’œil et aux faux- semblants, un lien aux fictions qu’elle a côtoyé au théâtre.
La lumière est le vecteur de cette distorsion, elle insuffle une sobriété formelle qui convoque des
intériorités bruissant de cataclysmes et de tumultes. Ayant la faculté particulière de révéler l’état
de la matière. Marion Flament s’en sers pour modeler les éléments ordinaires qui composent notre
environnement. Son travail est basé sur le jeu des contraires, immergé dans des couches de temps
qui semblent impossibles. Pourtant, l’exposition nous place là où la réversibilité des polarités est
possible. La vulnérabilité des œuvres devient un symbole de nudité et de résistance.
Le travail in situ est aussi une des dimensions que l’artiste met en place dans ses productions, lui
offrant la possibilité de chercher ces points de bascule. Ainsi, les lieux où elle expose inspirent
directement les pièces produites.

Côme Di Meglio

Côme Di Meglio présente à La Madeleine Arles pour la première fois son oeuvre "Sentiment Océanique" un portail lumineux vers les profondeurs, lors du séjour « Mondes Contemplatifs » imaginé par Soizic Michelot et Eugénie Lefebvre : cinq jours pour explorer nos mondes intérieurs à travers la méditation, le yoga et une approche sensible de l’art.
Chaque soir, puis toute une nuit, les participant·e·s se sont relayés devant cette présence bioluminescente. Une lumière venue d’un autre monde, des origines de la vie océanique. Cette présence étrange, progressivement, devient familière et éclaire nos profondeurs.
Côme Di Meglio (1988) est artiste, diplômé de L’Ecole nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris en 2014. Il vit et travaille à Marseille, où il a été en résidence de deux ans aux Ateliers de la Ville de Marseille.
Côme Di Meglio crée des architectures qui suscitent des états de présence augmentée et conçoit des expériences immersives pour les habiter. Il travaille avec des matériaux et des organismes vivants, capables de mettre le corps en résonance avec son environnement. Son œuvre s’appuie sur la puissance du mycélium, la magie des bactéries bioluminescentes et la patience artisanale de la vannerie, explorant des processus de transformation lente qui résonnent profondément avec les cycles naturels et l’expérience humaine.
Ses espaces prennent sens en accueillant des expériences collectives pour explorer nos manières d’entrer en relation.


Mai 2025
Création et partage de l'oeuvre "Sentiment Océanique" dans le cadre du séjour Mondes Contemplatifs

Marie Capesius

Lauréate du Luxembourg Photography Award Mentorship 2025, Marie Capesius bénéficie :
- D’un mentorat de recherche de quatre mois proposé par @ensp.arles et accompagné par les mentors @traumsmith et @valenzuela_escobedo
- D’un accompagnement de deux ans par l’équipe de @letzarles pour déployer le projet de recherche sur le long terme
- D’une résidence à La Madeleine Arles
Marie Capesius, née en 1989 à Strasbourg (FR), vit et travaille au Luxembourg en tant qu’artiste pluridisciplinaire. Elle est graduée de l’école de photographie « Ostkreuzschule » à Berlin en 2019. Ses outils principaux sont la photographie, l’écriture et les enregistrements sonores, qu’elle assemble pour créer un univers audiovisuel qui retranscrit des histoires qui se perçoivent au-delà du visible et du tangible
”DO THE LINES OF OUR HANDS RESEMBLE EACH OTHER ?” est un projet de recherche dans le domaine de la « psychogénéalogie» qui s’interroge sur ce que nous portons inconsciemment en nous de nos ancêtres et comment ces informations néanmoins enfouies peuvent influencer le cours de nos vies.

Février 2025

Résidence de recherche avec Leït'z Arles/Luxembourg Photography Award





Eleonore Gratton
Résidence de recherche Corps & Voix
Une résidence de recherche qui vient croiser Présence & Vibrations, Corps & Voix.
D’objets chinés dans les ruelles d’Arles, d’images minutieusement choisies, de la place de ces derniers dans l’espace, émergent des fulgurances, des mots, des sons, des voix, …
Eléonore Gratton est formatrice de l’Institut Français du Yoga @institutfrancaisdeyoga Titulaire d’un DU Pensées et spiritualités d’Asie, artiste pédagogue (comédienne-chanteuse/ Diplôme d’État Art Dramatique et Chant), son axe de travail s’inscrit dans la transversalité des pratiques. Collaboratrice de Esprit Yoga Magazine @esprityogamagazine , elle écrit la chronique Poiesis Yoga et Art et a créé sur ce thème son podcast Yoga à la Une. Ses activités de coach vocal, coach acteur et formatrice yoga se déploient dans différents cadres, privés ou institutionnels.



Novembre 2024
Sortie de la deuxième saison du podcast "Le.s Sensible.s art et mondes sensibles"
Cette nouvelle saison propose une exploration approfondie du dialogue entre l’art, les artistes et ces mondes sensibles où se croisent l’être, le vivant, le lien, le soin, la terre, le spirituel et l’univers.
Elle s’inscrit dans la continuité d’une première saison de préfiguration, lancée en 2023, qui avait pour thème « art et yoga comme approches sensibles de l’univers ».
L’idée : Faire plonger les auditrices et les auditeurs dans le travail d’artistes qui explorent, esquissent, approchent des questions fondamentales de l’existence, qu’elles soient d’ordre philosophiques, métaphysiques, écologiques, anthropologiques, cosmologiques, spirituelles, ... et qui, toutes, ont en commun
d’interroger ce qui nous lie : ce qui nous relie à nous-mêmes, à notre être et toutes ses différentes facettes ; ce qui nous relie aux autres humains, proches et lointains, et aux non-humains, notre lien à tous les vivants ; ce qui nous relie au microcosme et au macrocosme, ce qui nous relie au temps et à l’espace, ce qui nous relie au visible comme à l’invisible, ce qui nous relie au présent, au passé et au futur, ce qui nous relie à l’unité comme à l’infini.
Pour cela, Eugénie part à la rencontre d’artistes, créatrices et créateurs de tous horizons, mais aussi curators, penseuses, penseurs, scientifiques, etc qui au fil des conversations, en écho les unes avec les autres, nous éclairent progressivement sur les multiples manifestations de ce que l’on pourrait appeler cet Art sensible.
Liens pour écoute sur : Apple Podcast - Spotify – Deezer
Un podcast produit par Les Ateliers de La Madeleine et Fabrizio D’Elia.
Montage - post-production et identité sonore : Fabrizio D’Elia


29 mars au 6 avril 2024
Restitution de résidences Les Ateliers de la Madeleine & Fondation Thalie
Fondation Thalie – 34 rue de l'amphithéâtre - 13200 Arles
Les Ateliers de la Madeleine et la Fondation Thalie présentent la restitution des projets menés dans le cadre d'une résidence croisée. Les artistes invités à l'automne dernier sont Élise Peroi, Alice Guittard & Mathilde Rouiller, et Jeanne Tresvaux du Fraval.
Elise était installée au pied des arènes à la Fondation Thalie tandis que Jeanne, Alice et Mathilde avaient investi Les Ateliers de la Madeleine . Chacune d'entre elles a su plonger dans l'histoire et la géographie de la région, tisser des liens entre des récits et des paysages, s'approprier, pour mieux les réinterpréter, les métiers, les architectures, les traditions, les végétaux et les minéraux.
Les œuvres présentées sont le fruit de rencontres privilégiées avec une communauté d'artisanes et d'artisans de la région qui s'est engagée généreusement dans ce travail à plusieurs mains.

Jeanne Tresvaux du Fraval
Les Ateliers de La Madeleine (octobre 2023 - mars 2024)
Évoluant à la frontière du design et des arts visuels, Jeanne a choisi, pour sa résidence arlésienne, de s’intéresser aux objets et aux vêtements de métiers traditionnels de Provence. Réinterprétant ces derniers à plusieurs mains avec des artisanes et artisans complices et les ressources du territoire, l’artiste propose « Un Étalage ordinaire », une installation nomade comme une collection d’usages, de formes, de couleurs et de matières.
Chaque pièce s’assemble, se superpose, se plie, tel un jeu de construction modulaire. L'inventaire archivable est réalisé à partir de matériaux naturellement voués à disparaitre. Les artefacts dessinent un mode de vie où la nature serait placée au centre de la vie humaine.
Ce projet a été réalisé grâce au soutien de Brun de Vian Tiran, en collaboration avec Attraction Terrestre, Atelier papetier, Ciergerie des Prémontrés, Emma p’tite laine, Via Lignum, Élevage Mérinos d’Arles & Chèvres du Rove


Alice Guittard & Mathilde Rouiller
Elise Peroi





Les Ateliers de La Madeleine (octobre 2023 - mars 2024)
Alice Guittard, sculptrice et photographe, et Mathilde Rouiller, performeuse et scénographe, présentent leur première œuvre à quatre mains.
« Au printemps, tu manges l’automne » est un espace suspendu où se mélangent les temps linéaires et cycliques, les temps du vivant et du minéral. Tel un jardin de survivance, cet objet vient s’activer selon une série de protocoles liés aux saisons et aux observations. Il y annote les gestes depuis la semence, la mise au repos jusqu’à la récolte saisonnière, afin de redécrire un paysage imaginaire et imaginé autour des rencontres, des mouvements et des liants, mais aussi du temps qui forge le territoire arlésien. La sculpture s’activera et entrera dans le printemps le samedi 30 mars à Fleurs d’Arles pour ensuite rester y vivre un temps.
En complément de cette sculpture, les deux artistes présentent à la Fondation Thalie leur travail de classification et de récolte autour d’herbiers-recettes.
Chaque herbier représente une recette imaginée par le duo d'artistes. Présentés comme des parchemins subtilement posés dans leurs écrins, la légèreté des impressions joue avec la masse de la pierre. Les impressions ont été réalisées sur papier coton grâce à des collages de scans. Ces images vivantes présentent les éléments d’un territoire mis sous presse, immergés dans l’eau, séchés, ou directement inventoriés après la récolte.
Ce projet a été réalisé grâce au soutien de Carrières de Provence, en collaboration
avec Marie Varenne, l'ENSP Arles, et Clarisse Le Bas.






Fondation Thalie (octobre 2023 - mars 2024)
Première artiste en résidence à la Fondation Thalie, Élise Peroi propose de réinterpréter la cabane de gardian, suivant cette idée d'architecture qui habite le paysage. L'œuvre est constituée d'une structure dont le cadre en bois a été réalisé avec l'aide de Raymond, sculpteur de la région. Les panneaux de la cabane ont été peints puis découpés et tissés par la main de l'artiste sur une étoffe venant de la Reine d'Arles. À l'intérieur de cet habitat refuge, Élise a posé des objets de la vie quotidienne : filtre à eau, cage, ustensile de cuisine, etc. Une œuvre à la fois poétique et sensible, épousant l'esthétique wabi-sabi qui invite par l'intelligence de la main et le regard de l'artiste, à une certaine forme de beauté dans la simplicité.
Ce projet a été réalisé en collaboration avec Raymond Liozon, ébéniste d’art, Camille Hoteman, Reine d’Arles et créatrice de la boutique de tissus La Couronne et Émile Lorent, menuisier.





Crédit photos © Dereck Hudson
Crédit photos © Alice Guittard & Mathilde Rouiller
Crédit photos © Salah Boutayeb

Automne-Hiver 2023/2024
Résidence de création Art & Métier d'art ancrée dans le territoire arlésien et provençal
Les Ateliers de La Madeleine se réjouissent d’accueillir en résidence :


Jeanne Tresvaux du Fraval
Alice Guittard & Mathilde Rouiller













Les artistes ont été sélectionnées, à l’issue d’un appel à projet, par un comité de sélection composé de
Nathalie Guiot – Fondatrice et Présidente de la Fondation Thalie, auteure, éditrice et curatrice ;
Guillaume Mansart – Responsable de Documents d’Artistes PACA et critique indépendant ;
Véronique Pieyre de Mandiarges – Membre du Bureau de Portes ouvertes sur l’Art et des Amis des Beaux-Arts de Paris ;
Clément Postec – Conseiller arts visuels aux Ateliers Médicis.
Une résidence pensée en complicité avec la Fondation Thalie à Arles qui accueillera l’exposition de restitution de résidence.
Une résidence rendue possible grâce au précieux soutien de :




Juillet-Août 2023
Exposition "NATURE KNOWS" - Rune Guneriussen
en collaboration avec la galerie Melanie Rio

A l’occasion des Rencontres d’Arles, Les Ateliers de La Madeleine Arles et la galerie Melanie Rio Fluency s’associent pour présenter le dernier travail du photographe norvégien Rune Guneriussen.
Centré sur sa relation à la nature et sur les effets du changement climatique qu’il a pu constater en vingt ans de pratique, son dernier projet associe la création de sculptures en bois récupéré et l’utilisation de la lumière. La photographie à la chambre grand format est le seul témoin de ses installations éphémères.
Exposition ouverte tout l’été sur rdv.
Journée d’ouverture et déjeuner sur l’herbe le mercredi 5 juillet 2023 de 11h à 19h.




10 au 24 Décembre 2022
Galerie L’Interstice – 45, rue du 4-septembre, Arles
Galerie Regala – 12, place de la Cour, Arles
A l’issue du programme de résidence de Georgina Maxim et Clémence Vazard, Les Ateliers de La Madeleine sont invités par la Galerie Regala et L’Interstice à présenter les œuvres réalisées au cours de la résidence. Est alors pensée une double exposition simultanée dans les deux galeries afin de présenter les artistes et le programme des Ateliers de La Madeleine aux Arlésiennes et Arlésiens, en venant vers eux, de l’autre côté du Rhône, s’inscrivant pour deux semaines au centre de la ville.


Texte de l’exposition
Cela fait deux mois que Clémence Vazard et Georgina Maxim se sont rencontrées, et qu’elles travaillent en regard, chacune dans leur studio aux Ateliers de La Madeleine, l’une en face de l’autre avec un intérêt et une attention bienveillante à leurs œuvres respectives. De la même génération mais originaires de pays, de cultures, de langues, de traditions différentes, nourries d’influences variées, elles ont progressivement l’une et l’autre donné une place centrale au textile comme liant et trame de narration des histoires qu’elles écrivent dans leurs œuvres. Des histoires de femmes, souvent, nourries des récits intimes et des énergies personnelles qu’elles savent écouter, capter et transformer pour les restituer avec d’autant plus de puissance, et d’écho.
Écho. Makoo en shona, la langue maternelle de Georgina Maxim. Un mot qui sonne comme une évidence en présentant le travail de ces deux artistes qui font résonner l’écho des histoires passées en les ancrant dans le présent ; qui créent des échos entre des histoires variées qui viennent s’entremêler dans les fils de leurs œuvres, syncrétismes de récits personnels et de traditions culturelles voire cultuelles ; écho de leurs pratiques et de leurs univers artistiques qui tout en étant profondément singuliers et différents, résonnent l’un avec l’autre de façon naturelle et évidente.
Écho enfin d’une même exposition commune dans deux lieux, l’un répondant à l’autre, et inversement, dans un va-et-vient fluide entre les deux espaces, ne faisant ainsi qu’augmenter cette sensation de dialogue permanent entre deux artistes, qu’a priori, rien ne liait.







Double exposition de restitution des oeuvres
de Georgina Maxim & Clémence Vazard
"ÉCHO-MAKOO"

Octobre - Novembre 2022
Les Ateliers de La Madeleine organisent des petits-déjeuners & visites des ateliers d’artistes ouverts à toutes et tous.





« ATELIERS OUVERTS »

Octobre - Décembre 2022
Les Ateliers de La Madeleine ont invité deux artistes en résidence, Georgina Maxim (artiste textile – Zimbabwé)
et Clémence Vazard (artiste pluridisciplinaire – France) entre les mois d’octobre et décembre 2022.
Le principe de la résidence : développer un projet en lien avec le territoire arlésien & provençal - cela pouvant prendre diverses formes : travail avec une matière première ou un savoir-faire local ; un projet qui s’appuie sur une histoire, une culture, une coutume, un écosystème, une communauté propre à la ville d'Arles et son environnement, ... ;
Georgina Maxim
Pour sa résidence aux Ateliers de La Madeleine, l’artiste s’intéresse aux savoir-faire de la région et plus spécifiquement au costume de l’Arlésienne, aux tissus provençaux authentiques et à la laine Mérinos d’Arles.
Puisant ses matières premières notamment entre les dons de vêtements et d’accessoires d’habitantes d’Arles, les trouvailles chez Emmaüs, la Ressourcerie et les friperies d’Arles, et les merveilles du Café Couture, Georgina Maxim vient, aux travers de ses compositions, tisser entre elles des histoires ancrées et reliées par un même territoire.
La résidence de Georgina Maxim aux Ateliers de La Madeleine a été soutenue, au-delà des Ateliers de La Madeleine, par l’Ambassade de France au Zimbabwé et la galerie 31Project.
Site de l'artiste : https://www.31project.com/georgina-maxim



Clémence Vazard
Pour sa résidence aux Ateliers de La Madeleine, Clémence Vazard s’est concentrée à la fois sur le savoir-faire textile local, et sur la légende entourant Sainte Sara, la patronne des Gitans, vénérée par l’ensemble de la communauté gitane deux fois par an aux Saintes-Maries-de-la-Mer.
Elle a ainsi développé une composition artistique en trois volets où l’artiste déplie et déploie l’histoire intime d’Esmeralda, gitane camarguaise référente au sein de sa communauté, et l’érige en une icône, écho à Sara. Partant de la documentation de sa rencontre avec son sujet dans sa plus sincère vérité, Vazard procède progressivement à un basculement. Celui du réel vers le fantasmé, où la narratrice et la Sainte dévouée ne font plus qu’une. Celui de l’image à l’objet artisanal où la photo portrait rejoint le rang des icônes religieuses, où les tissus et accessoires chargent de leurs énergies et de leur vécu cette figure féminine historique aussi complexe que fascinante dont le mythe ne perdure que par la transmission orale de ses fidèles sujets. Comme les statuettes et bibelots à l’effigie de Sainte Sara dont Esmeralda aime s’entourer, Vazard décline sa nouvelle icône profane en une série de reliques contemporaines autant inspirées du folklore populaire, de l’artisanat provençal, que des précieux paperoles médiévaux.
Au travers de sa proposition, Vazard opère un syncrétisme qui nous invite à dépasser toutes les formes de représentations, féminines, spirituelles et matérielles, pour écrire d’une autre façon une histoire de femme.s aussi individuelle qu’universelle.
Site de l'artiste : https://clemencevazard.com/about/







Résidence de production en lien avec le territoire arlésien & provençal

Évènement VOYAGE EN INN.ATTENDUE
Dans le cadre du Festival ÉTÉ.S INDIENS
Une collaboration avec L’inn.attendue et la galerie Belle.Beau.Arles
Les Ateliers de La Madeleine ont co-programmé l’événement Voyage en inn.attendue avec la structure L’Inn.Attendue et la galerie Beau.Belle.Arles dans le cadre du festival Etés Indiens 2022.
Le projet : Une nuit de résidence artistique et culinaire entre Arles et Lunas (Hérault).
Pour cet événement qui a réuni une vingtaine de convives pendant plus de 12 heures, Les Ateliers de La Madeleine ont invité l’artiste Clémence Vazard à proposer une performance et une exposition in situ.




30 Septembre 2022

Septembre 2022
Les Ateliers de La Madeleine ont accueilli en résidence l’artiste taiwannaise Charwei Tsai pour une résidence de deux semaines en septembre 2022.
L’artiste a travaillé sur plusieurs œuvres destinées à être présentées dans le cadre d’expositions et foires internationales au cours de l’année suivante.
Site de l'artiste : http://charwei.com/




Charwei Tsai - Résidence de production

Juillet 2022
Exposition-Evènement "Déjeuner sur l'herbe avec Délices du Temps"
avec Maya Inès Touam
À l'occasion de la semaine d'ouverture des Rencontres de la Photographie d'Arles, et en écho à l'exposition
« Photographier depuis le souffle » - Prix Découverte Louis Roederer 2022 présentée à l’Église des Frères Prêcheurs,
Les Ateliers de La Madeleine ont organisé un événement d’une journée le 6 juillet 22 autour d’une sélection d’œuvres
de l’artiste photographe Maya Inès Touam.
Le buffet, créé par la cheffe arlésienne Anastasia Finders, était en lui-même une ode au retable de l’artiste « Délices du Temps ».
Site de l'artiste : https://mayainestouam.com/







Crédit photos @ Gwénolé Le Gal

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